Le ressemis, un exercice risqué Le ressemis, un exercice risqué
Seules les très faibles densités de levée peuvent justifier un nouveau semis.
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«Certaines parcelles argileuses implantées dans le courant d'avril présentent de réelles difficultés de levée avec de grandes hétérogénéités de stades, constate Julien Charbonnaud, ingénieur du Cetiom à Orléans. Des lits de semences desséchés par les différentes façons culturales et le retour tardif des pluies sont souvent à l'origine de ces échecs.» Localement, des attaques de taupins, des dégâts de lièvres, parfois de limaces avec le retour de la pluie, ont aussi contribué à diminuer fortement la densité de plantes à l'hectare.
Moins de 25.000 pieds/ha
«Il faut visiter les parcelles de manière exhaustive afin de se faire une idée précise de la densité probable de plantes quand tout aura émergé, poursuit Julien Charbonnaud. Car prendre la décision de retourner une culture entraîne un surcoût non négligeable souvent impossible à rentabiliser.» Selon le Cetiom, deux conditions doivent être réunies pour cette solution extrême: une densité inférieure à 25.000 pieds/ha et une hétérogénéité de répartition. Divers essais ont montré qu'entre deux densités de 65.000 et 50.000 plantes par hectare bien réparties, la différence de rendement n'excède pas 3 q/ha. Mais en dessous de 20.000 plantes/ha mal réparties, la perte atteint 12 à 14 q/ha.
Préférer les variétés précoces«Le succès de ressemis tardifs est toujours aléatoire, surtout si le temps sec persiste, prévient Julien Charbonnaud, du Cetiom. Parmi les oléiques, il faut opter pour des variétés précoces type LG 5450 HO ou Aurasol.» En tournesol classique, Heliamax, Imperio NK Dolbi... sont des choix possibles. Le semis s'effectue directement afin de préserver au maximum le film herbicide et de limiter le salissement. |
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